En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Avent, Dilexit nos (1)
Copie authentique de la première image du Sacré-Coeur vénérée par la bienheureuse Marguerite-Marie en 1685 au monastère de Paray-le-Monial.
Dilexit nos, Il nous a aimés
Le CETAD propose de lire encyclique Dilexit nos au cours des 4 semaines de l’avent, tout en continuant à lire en lien les textes de la liturgie de la semaine.
Auparavant le Pape François avait publié trois autres encycliques, Lumen Fidei (2013), Laudato Si (2015- environnement) et Fratelli Tutti (2020, fraternité). Dilexit nos s’inscrit dans cette trajectoire exhortant le monde à redécouvrir l’amour comme étant au cœur du renouveau spirituel et sociétal.
Sainte Marie Alacoque
Cette publication coïncide avec le 350e anniversaire de la première apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690) en 1673, apparition qui s’est poursuivie pendant dix-sept ans, à Paray-le-Monial.
Marguerite Marie est une religieuse du couvent de la Visitation à Paray le Monial.
À partir de décembre 1673, Marguerite-Marie a eu, d’après son propre témoignage, plusieurs visions du Christ. La plus célèbre est la dernière, qui date de juin 1675, au cours de laquelle Jésus lui montre son cœur :
« Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu’il n’a rien épargné jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce Sacrement d’amour.»
Sa vision décrite par Marguerite Marie elle-même
La sainte décrit ainsi sa vision, elle en fit une image à distribuer :
« Après cela, ce divin Cœur me fut présenté comme dans un trône de flammes, plus rayonnant qu’un soleil et transparent comme un cristal, avec cette plaie adorable, et il était environné d’une couronne d’épines, qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient, et une croix au-dessus qui signifiait que, dès les premiers instants de son Incarnation, c’est-à-dire que dès lors que ce sacré Cœur fut formé, la Croix y fut plantée, et il fut rempli, dès ces premiers instants, de toutes les amertumes que lui devaient causer les humiliations, pauvreté, douleurs et mépris que la sacrée humanité devait souffrir, pendant tout le cours de sa vie et en sa sainte Passion. »
Le Pape François souligne que la dévotion au Sacré-Cœur est à la fois un cheminement spirituel et un appel à la mission, dévotion qui peut changer des vies et faire progresser l’Église.
Lecture du psaume 23
De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l’univers !
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ; * mon coeur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison, et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l’univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore !
Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur coeur !
Quand ils traversent la vallée de la soif, ils la changent en source ; * de quelles bénédictions la revêtent les pluies de printemps !
Ils vont de hauteur en hauteur, ils se présentent devant Dieu à Sion.
Seigneur, Dieu de l’univers, entends ma prière ; écoute, Dieu de Jacob.
Dieu, vois notre bouclier, regarde le visage de ton messie.
Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille. J’ai choisi de me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, * plutôt que d’habiter parmi les infidèles.
Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ; * le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire. Jamais il ne refuse le bonheur à ceux qui vont sans reproche.
Seigneur, Dieu de l’univers, heureux qui espère en toi !
Ps 33
Le Seigneur donne le bonheur à ceux qui espèrent en lui.
Le psalmiste exprime le difficulté à entrer dans la maison du Père, l’endroit caché où on peut trouver le Seigneur.
C’est le lieu vers lequel chacun aspire, l’abri que chacun recherche, dans un monde qui ressemble à une vallée de la soif.
Le parvis est marqué des pas de ceux qui vont et viennent, encombrés de la recherche de l’argent, de la gloire ; mais dans la maison du Seigneur chacun trouve accueil, repos, vie et bonheur.
Le psalmiste choisit de rester dans la maison de Dieu et de prier Dieu qu’il prenne en pitié la foule qui l’oublie
Le Seigneur donne le bonheur à ceux qui espèrent en lui.
Dilexit nos : introduction
« Il nous a aimés » dit saint Paul, en parlant du Christ (Rm 8, 37), nous faisant découvrir que rien « ne pourra nous séparer » (Rm 8, 39) de son amour. Il l’affirme avec certitude car le Christ l’a dit lui-même à ses disciples : « Je vous ai aimés » (Jn 15, 9.12). Il a dit aussi : « Je vous appelle amis » (Jn 15, 15).
Son cœur ouvert nous précède et nous attend inconditionnellement, sans exiger de préalable pour nous aimer et nous offrir son amitié : « Il nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19). Grâce à Jésus, « nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (1 Jn 4, 16).
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