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Centre d'enseignement de théologie à distance

La valeur du travail




Jean Francois Millet, 1814-1875, Le départ pour le travail, 1857, Kelvingore Art Gallery and Museum, Gasgow

Jean François Millet


Jean François Millet, peintre français du 19e siècle, est l’un des fondateurs de l’école de Barbizon. Il est connu pour ses scènes champêtres et paysannes, comme par exemple « l’Angélus » où deux paysans arrêtent leur travail pour prier au milieu d’un champ.

Le départ pour le travail


Dans ce tableau, deux paysans marchent de manière assurée vers leur lieu de travail, traversant des champs sous un ciel matinal. L’homme porte une fourche sur l’épaule et le femme un panier sur la tête, leurs instruments de travail. Millet fait de ces paysans le sujet de son tableau pour souligner la dignité et la noblesse de leur travail.


Valoriser le travail agricole




C’est l’époque de la Seconde République, époque où on découvre la détresse de la condition paysanne , la tableaux de Millet apparaissent comme des manifestes politiques pour valoriser le travail agricole.

Lecture de la 2e lettre de Paul aux Thessaloniciens (2 Th 3, 6-12)

 Frères,
au nom du Seigneur Jésus Christ,
nous vous ordonnons
d’éviter tout frère qui mène une vie désordonnée
et ne suit pas la tradition que vous avez reçue de nous.
Vous savez bien, vous,
ce qu’il faut faire pour nous imiter.
Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ;
et le pain que nous avons mangé,
nous ne l’avons pas reçu gratuitement.
Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour,
nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge,
mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
Et quand nous étions chez vous,
nous vous donnions cet ordre :
si quelqu’un ne veut pas travailler,
qu’il ne mange pas non plus.
Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix,
en tout temps et de toute manière.
Que le Seigneur soit avec vous tous.
La salutation est de ma main à moi, Paul.
Je signe de cette façon toutes mes lettres,
c’est mon écriture.
Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ
soit avec vous tous.

2 Th 3, 6-12

Eviter les « désordres »

Paul relance ses exhortations par le motif des désordres. De quoi s’agit-il ? Cela consiste à ne pas suivre la tradition reçue de Paul et de ses collaborateurs, c’est à dire ne pas gagner son pain par son travail et être à la charge de quelqu’un, ne pas vouloir travailler pour manger, s’agiter au lieu de travailler dans le calme, etc.. ne pas se comporter selon la tradition reçue, qui devient le fondement d’une discipline communautaire.

Peut-être l’attente urgente de « la venue du Seigneur », qui devait venir « sur les nuées, dans la gloire », conduisait-elle certains chrétiens à arrêter et mépriser toute activité matérielle, permettant d’assurer l’avenir et le quotidien. Ils oubliaient alors toute idée de partage… et devenaient eux-mêmes une charge pour les autres !

La communauté


Plus haut (1 Th 2, 8-9) Paul insistait sur l’amour et le dévouement total à la communauté, le partage de l’Evangile, qui étaient mis en avant ; ici ce qui prévaut c’est la volonté de ne pas être à la charge et de servir d’exemple pour les destinataires de sa lettre.

« si quelqu’un ne veut pas travailler qu’il ne mange pas non plus »


La sentence « si quelqu’un ne veut pas travailler qu’il ne mange pas non plus » est l’écho d’une mentalité courante à l’époque. Elle a eu une forte influence sur l’éthique chrétienne du travail.

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