Menu

Centre d'enseignement de théologie à distance

semaine de prière pour l’unité des chrétiens (6)

Francesco Bassano, le Jeune (1549-1592). La parabole du bon Samaritain, vers 1575. Musée d’histoire de l’art, Vienne

Seigneur, aide-nous à voir les blessures et à trouver l’espérance

Francesco Bassano

Francesco Bassano est un peintre vénitien, l’aîné des quatre fils de Jacopo Bassano dont il a reçu une solide formation. Ce tableau du Bon Samaritain date de l’époque où il travaillait encore dans l’atelier de son père qui réalisait des compositions denses le plus souvent à sujets bibliques, prétextes à des évocations réalistes de la vie quotidienne.

Le samaritain

Francesco Bassano montre ici le Samaritain trouvant le voyageur agressé, par terre ; il est descendu de son âne, qu’un serviteur retient par une longe. Il est vêtu d’une jolie tunique rose et de belles bottes avec éperons, un poignard à la ceinture. Un chien l’accompagne. Tout cela prouve sa situation aisée.

Il tente de panser les plaies avec un grand linge passé entre les jambes du blessé et avec des onguents, huile et vin qui sont contenus dans de riches vases posés à côté d’eux.

Le blessé est étendu à terre, nu, appuyé sur les coudes, il doit dire des mots reconnaissants au Samaritain

Les passants

Sur le chemin un peu plus loin, s’éloignent deux personnages vers une vallée verdoyante … qui sont passés sans doute sans voir le blessé.

En haut à gauche, dans les bois des paysans continuent à vaquer à leurs occupations, ramasser du bois ?

Le paysage

Cette scène est un prétexte pour décrire un beau paysage, des arbres savamment disposés avec de fins feuillages, une vue lointaine vers une ville cachée au pied de la montagne. Le ciel d’un bleu vert est parsemé de nuages laissant passer la lumière du soleil et de grands oiseaux volent vers la scène du premier plan.

Le texte biblique

Lecture de l’évangile selon Luc (Lc 10,34)

Il s’approcha, banda ses plaies en y versant de l’huile et du vin

(Lc 10,34)

Commentaires

Réflexion

Le bon Samaritain fait ce qu’il peut avec ce dont il dispose : il soigne les plaies du blessé en y versant du vin et de l’huile et en faisant un bandage, puis il le charge sur sa propre monture. Il fait même davantage, en s’engageant à payer ses frais de soins.
Quand nous regardons le monde avec les yeux du Samaritain, chaque situation peut être une occasion d’aider ceux qui nt dans le besoin. C’est ainsi que l’amour se manifeste. L’exemple du bon Samaritain nous incite à nous demander comment répondre à notre prochain. Il donne à cet homme du vin et de l’huile, le secourt et lui donne l’espérance. Que pouvons-nous donner, afin que nous puissions prendre part, nous aussi, à l’œuvre de Dieu pour la guérison de notre monde blessé ?

Ce monde blessé est dominé par l’insécurité, la peur, la méfiance et les divisions.
Malheureusement ces divisions existent aussi entre les chrétiens. Tout en célébrant les sacrements ou d’autres rites de guérison, de réconciliation et de consolation, en utilisant souvent l’huile et le vin, nous persistons dans nos divisions qui blessent le corps du Christ. En guérissant les divisions entre chrétiens, nous contribuons à la guérison des divisions entre les nations.

Prière

Dieu de grâce, toi qui es la source de tout amour et de toute bonté, donne-nous de voir les besoins de notre prochain.

Montre-nous ce que nous pouvons faire pour apporter la guérison.

Transforme-nous, afin que nous puissions aimer tous nos frères et sœurs.

Aide-nous à surmonter les obstacles de la séparation, pour que nous puissions bâtir un monde de paix pour le bien de tous.

Nous te rendons grâce parce que tu renouvelles ta création et tu nous conduis à un avenir plein d’espérance, toi qui règnes sur tous hier, aujourd’hui et à jamais. Amen.

Partagez votre amour

Recevez notre newsletter

Saisissez votre adresse e-mail ci-dessous et abonnez-vous à notre newsletter