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Centre d'enseignement de théologie à distance

LE CARÊME, TEMPS DE PRIÈRE 6

6. PRIER C’EST OSER DEMANDER EN FAISANT CONFIANCE

 

Guérison de l’infirme de la piscine de Bethesda, manuscrit français, «vies de la Vierge et du Christ» f. 150r vers 1530, BNF

Le manuscrit “vies de la Vierge et du Christ”

Ce manuscrit provient d’un recueil dénommé « Vies de la Vierge et du Christ » daté de la moitié du 16 s siècle, comprenant 204 enluminures sur fond d’or. L’auteur est anonyme, mais l’ouvrage a dû être réalisé à Naples.

Il s’agit de la « Bible moralisée de Naples », commandée par Robert de le Sage (1278-1343, roi de Naples) à la fin de son règne et achevée au début des années 1350 sous le règne de sa petite fille Jeanne 1ère de Naples (1326-1382).

Cette bible en français contient une partie de l’Ancien Testament accompagnée de moralisations, puis un cycle néotestamentaire dont les peintures sont d’inspiration du peintre Giotto di Bondonne (1266-1337). On y retrouve l’esprit sensible pleinement en phase avec le style des fresques fleurissant alors à Naples.

Piscine de Bethesda


Jésus suivi de deux disciples s’avance vers la piscine figurée comme un petit bassin où deux malades nus ont été plongés.

Un ange se penche vers eux, faisant allusion à deux versets trouvés dans certains manuscrits : « (des malades) qui attendaient l’agitation de l’eau , car à certains moments l’ange du Seigneur descendait dans la piscine ; l’eau s’agitait et le premier qui y entrait après que l’eau avait bouillonné était guéri quelle que fut sa maladie ».

Trois spectateurs observent pieusement les mains croisé sur la poitrine.

 

Le paralytique 


Jésus tend la main droite vers les malades guéris et vers le paralytique qui n’a pu être plongé dans la piscine, mais qu’il a guéri et qui peut prendre son matelas et marcher ! Il est pauvrement vêtu d’une longue chemise blanche, blafarde comme sa couche. Il est désormais prêt pour se mettre au service de la Bonne Nouvelle.

Jésus


Jésus est présenté magistralement, calme comme habité par la force de l’Esprit, qui est la force de la résurrection prononçant la phrase « lève toi et marche », allusion à la résurrection des morts.

L’arrière-plan, arbre et rideau


Le paysage est évoqué par un arbre et des touffes d’herbe vertes, d’une admirable légèreté.

La grande partie supérieure à droite est occupée par un rideau doré, évoquant le monde divin ?

 

Le texte biblique

 


  Après cela, il y eut une fête juive, et Jésus monta à Jérusalem.

 Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades,

  sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. [ 3b- 4]

 Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans.

  Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? »

 Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. »

  Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »

  Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat.

 Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. »

  Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” »

  Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? »

  Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit.

  Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. »

 L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.

 Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.

 

Jn 5, 1-16

Commentaires

 


Les hommes se dirigèrent vers Sodome, tandis qu’Abraham demeurait devant le Seigneur.

  Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?

  Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?

  Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »

 Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »

 Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.

  Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »

 Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »

  Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »

  Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »

  Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »

  Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.

 

Gn 12,  22-33

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