En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
La présentation de Jésus au temple
Présentation de Jésus au temple, émail byzantin, 12e musée des arts décoratifs, Berlin
Cette plaque en or décorée de motifs en émail cloisonné est un pur chef d’œuvre de l’art byzantin du 12e siècle.
La présentation de Jésus au temple est d’une richesse extraordinaire et à la fois d’une grande simplicité.
Seuls trois personnages, Marie et l’Enfant Jésus et Siméon.
Les vêtements sont semblables, bleus et verts, les plis étant marqués par les cloisons d’or, soulignant les formes et les mouvements de chacun, dans une parfaite stabilité, ce qui montre la solidité de l’annonce que fait Siméon.
Les auréoles bordées d’un filet marron, montrent la parfaite entente entre les trois protagonistes. Seule l’auréole de Jésus est cruciforme.
Marie enlace son fils et le regarde avec tendresse.
L’enfant Jésus nous regarde, sa main droite nous bénit.
Siméon, homme âgé, à la chevelure blanche , tend ses mains vers l’enfant, mais elles restent cachées sous son vêtement en signe de respect pour l’enfant qu’il accueille. Il a reconnu le Sauveur, il sait que le salut est arrivé.
Le fond d’or est toute lumière, lumière divine, pure splendeur qui entoure l’enfant d’où émane cette vive lumière.
Le texte biblique
« Maintenant, ô Maître souverain,
tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Lc 2, 29-32
Commentaires
« Aujourd’hui, ton Fils éternel est présenté dans le Temple, et l’Esprit Saint, par la bouche de Syméon, le désigne comme la gloire de ton peuple et la lumière des nations. Joyeux nous aussi d’aller à la rencontre du Sauveur, nous te chantons avec les anges et tous les saints, et déjà nous proclamons : Saint ! Saint ! Saint ! »
« Considérez la pénétration de ce saint et auguste vieillard : avant qu’il fût honoré de cette bienheureuse vision, il attendait la consolation d’Israël, mais aussitôt qu’il a contemplé l’objet de ses espérances, il s’écrie qu’il a vu le salut de tous les peuples, car les splendeurs qui environnent ce divin enfant l’inondent d’une si vive lumière que les événements qui doivent arriver dans la suite des temps lui sont pleinement révélés. «