En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
La poutre dans l’œil de mon voisin
Minus Megerdich Zorab (1833-1896) parabole de la paille et de la poutre, 1880, peinture réparetoriée par Wellcome Libray
Minus Megerdich Zorab est un peintre arménien du 19e siècle, dont certaines peintures sont exposées dans les églises arméniennes en Iran, notamment dans la banlieue d’Ispahan dans le quartier de la nouvelle Djolfa.
Le peintre illustre la fameuse parabole de la poutre et la paille dans l’oeil avec un certain humour.
Les deux personnages en costume traditionnel, de l’époque sont en pleine discussion. Les mains sont agitées. L’homme debout s’adresse vivement à son compagnon en pointant des deux index vers la minuscule paille sortant de l’oeil. L’autre ne le regarde même pas et nous prend à témoin pour nous montrer l’énorme poutre émanant de l’oeil de l’accusateur.
Le décor est sobre, géométriquement dessiné. Devant le bâtiment où sont installés les deux personnages, un paysage immense de montagnes désertes, et à l’arrière plan un magnifique soleil levant rougeoit dans le ciel, rappelant les couleurs des vêtements des deux protagonistes.
Le texte biblique
« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
« Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
Mt 7,1-5
Commentaires
Jésus rappelle l’expression juive « mesure pour mesure » qui invitait l’homme à mesurer les conséquences de ses actes au regard du jugement dernier.