Etre le dernier


Emile Antoine Bayard, 1837-1891, Cosette balayant, ; 1879-1880, Maison Victor Hugo-Paris

Emile Antoine Bayard

Emile Antoine Bayard est un illustrateur français contemporain d’Émile Doré. Il illustra notamment les journaux et périodiques de l’époque, comme Le Tour du monde ou l’Illustration .. Il était apprécié par l’ éditeur Louis Hachette qui a fait appel à lui pour des romans de la Bibliothèque Rose, ou Les Misérables de Victor Hugo. Cette Cosette balayant a été utilisé comme frontispice au livre 4 « Confier, c’est parfois livrer » de la 1ère partie « Fantine ».

Il savait harmoniser les gestes aux expressions des visages, rendant ainsi ses personnages particulièrement expressifs.

Ce dessin correspond au chapitre 3 « L’alouette ».

Particulièrement réussi, avec la disproportion du balai et du seau à l’arrière-plan au regard de la fragilité de l’enfant, ce dessin deviendra l’image prédominante de Cosette, très souvent reproduite et adaptée, notamment lors de la création de la comédie musicale.

Cosette


La fillette, debout au centre de la composition, est seule dans un espace crépusculaire, la porte close et les grilles à la fenêtre de la maison derrière elle soulignent combien elle est à la rue. Elle est couverte de haillons et pieds nus elle patauge dans les flaques d’eau.

Son regard vide trahit la solitude et la souffrance


Lecture de l’évangile selon saint Marc
 (Mc 9, 30-37)

En ce temps-là,
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
 car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.

Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »

 (Mc 9, 30-37)

L’annonce de la passion

Le texte de ce jour formé de deux parties : d’abord Jésus annonce sa passion puis il rappelle la nécessité d’accueillir les pauvres et les malades en son nom.

En fait Jésus avait déjà, dans les quelques versets précédents, annoncé sa passion (Mc 8, 31). Lui et des disciples montent vers Jérusalem ; mais ils ne comprennent pas, ils n’interrogent pas Jésus car ils ont peur qu’il ne précise ce qu’ils soupçonnent et redoutent.

Qui est le plus grand ?


Après cette deuxième annonce de la Passion, les disciples ont une réaction surprenante, se demandant qui d’entre eux est le plus grand. Alors Jésus leur explique ce qu’est la vraie grandeur qui se situe dans le service choisi librement. Il leur faut être le dernier de tous et le serviteur de tous

Etre comme l’enfant

Puis, pour illustrer ce qu’il vient de dire, Jésus utilise une,sorte de parabole vivante en plaçant au milieu d’eux un enfant. Ils devront accueillir des enfants qui représentent sans doute les laissés pour compte des communautés. Le petit enfant est la figure de la fragilité et de la dépendance demandées aux disciples, il représente aussi le faible et le pauvre qu’il faut accueillir et aimer sans condition.

Celui qui l’accueille accueille non seulement Jésus lui-même mais le Père qui l’a envoyé.

Jésus

Jésus lui-même se laissera mettre au ban de la société, pour rejoindre ceux que tous méprisent et rejettent. Il est venu pour servir et donner sa vie.

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