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Centre d'enseignement de théologie à distance

Semaine de prière pour l’unité des chrétiens


Jour 6 : L’Église : communauté de croyants

Burchard de Mont-Sion, Description de la Terre sainte, traduction française par Jean Miélot de la Descriptio Terrae sanctae, 1283. Bibliothèque nationale. Illustrations, Jean Méliot, 1455


Frère Burchard de Mont Sion

Frère Burchard de Mont Sion, également appelé Brocard ou Bocard, est un frère dominicain qui voyagea au Moyen Orient au 13 e siècle.

Burchard a été en Palestine pendant 10 ans, entre 1274 et 1284. Il écrivit une description de la Terre Sainte qui s’est révélée très détaillée.

En 1455 Philippe Le Bon demande à son secrétaire Jean Méliot, chanoine de Lille et miniaturiste, de traduire cette description de la Terre Sainte, en vue de préparer une croisade.

La traduction fut agrémentée de magnifiques miniatures de Jérusalem dont des copies sont conservées en divers endroits notamment à la Bibliothèque nationale de France.

Jérusalem, terre de pèlerinage

Cette miniature représente au centre, la ville de Jérusalem comme une terre de pèlerinage, avec à l’arrière plan le bulbe doré du Dôme du Rocher, à droite la coupole de la basilique du Saint Sépulcre, lieu de convergence des chemins.

L’artiste a placé des détails qui témoignent d’une connaissance authentique : on pourrait même croire qu’il est lui-même allé en Terre sainte.

En bas de l’image se dresse une place forte en ruine avec une grande tour, sans doute le château des pèlerins que les Templiers ont abandonné en 1291. La première ville hérissée de minarets pourrait être Ramala, et celle de gauche doit être Bethléem.

Des pèlerins marchent sur les chemins, ils sont divers, accompagnés de chameaux, chevaux ou animaux variés, les costumes marquent des origines géographiques ou sociales différentes. Tous convergent vers Jérusalem en haut de la montagne.


Lecture du Livre d’ Ésaïe (2,2-4)

Il arrivera dans l’avenir que la montagne de la Maison du Seigneur

sera établie au sommet des montagnes

et dominera sur les collines.

Toutes les nations y afflueront.

Des peuples nombreux se mettront en marche et diront :

« Venez, montons à la montagne du Seigneur,

à la Maison du Dieu de Jacob.

Il nous montrera ses chemins,

et nous marcherons sur ses routes. »

Oui, c’est de Sion que vient l’instruction

et de Jérusalem la parole du Seigneur.

Il sera juge entre les nations,

l’arbitre de peuples nombreux.

Martelant leurs épées, ils en feront des socs,

de leurs lances, ils feront des serpes.

On ne brandira plus l’épée nation contre nation,

on n’apprendra plus à se battre.

Ésaïe 2,2-4


Lecture patristique

L’Église est une et s’est répandue au loin en une multitude par accroissement de sa fécondité.
Elle est une comme la lumière, bien que les rayons du soleil soient nombreux, ou comme l’arbre qui possède de multiples branches mais dont la force se fonde sur ses racines tenaces. (…) De même, l’Église, inondée de la lumière du Seigneur, répand ses rayons dans le monde entier, mais c’est une seule lumière qui est partout diffusée, et l’unité du corps n’est pas rompue car c’est un seul Esprit qui l’anime.

Cyprien de Carthage (+258), De l’unité de l’Église


Pistes pour la réflexion

  1. L’Église est appelée à répandre la lumière du Christ à travers le monde. Comment percevez vous cette réalité dans votre propre contexte ?
  2. Bien qu’en Christ l’Église soit un seul corps, les Églises sont historiquement divisées. Comment avez-vous ressenti la douleur de cette division ?
  3. L’Église, en tant que communauté de l’Esprit Saint, dispensateur de paix, est envoyée pour vivre et répandre le message de la paix dans le monde. De quelles manières les Églises peuvent-elles aider leurs membres à répondre à cet appel

Prière




Dieu du ciel et de la terre, ton Fils Jésus Christ t’a révélé comme notre Père et nous a promis le don de l’Esprit Saint : fais que ton Église surmonte le scandale de nos divisions, afin que nous puissions rendre témoignage de ta vie de communion, dans l’unité de notre profession de foi et dans l’amour du service mutuel. Par le Christ, notre Seigneur. Amen

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