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Centre d'enseignement de théologie à distance

A chaque jour suffit sa peine

Claude Monet (1840-1926), les coquelicots, 1873, musée d’Orsay

 

Claude Monet


En 1871, Monet s’installe à Argenteuil où il résidera 7 ans. Ces années correspondent à une période d’épanouissement de son art. Il est soutenu par son marchand Paul Durand-Ruel et trouve dans la région des paysages lumineux qui lui permettent d’explorer les possibilités de sa peinture en plein air.

 

Les coquelicots, fleurs sauvages


Cette peinture des coquelicots est devenue l’une de ses toiles les plus célèbres. Elle évoque l’atmosphère vibrante d’une promenade à travers champs lors d’une journée d’été.

Monet dilue les contours et construit, à partir de son observation de la nature, une rythmique colorée de rouge des coquelicots, fleurs sauvages de toute beauté.

Deux couples mère et enfant, ne sont que prétexte pour la construction de son tableau.

La gamme de couleurs est répartie en deux zones , l’une dominée par le rouge , l’autre par un vert bleuté, telles que le paysage naturel, pour ainsi dire à l’état sauvage, se présente à lui. Tout est beau, pas de plantation, de travail humain.

Le texte biblique

Lecture de l’évangile selon Matthieu (Mt 6, 24-34)

 

 Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.

  C’est pourquoi je vous dis : Ne vous souciez pas, pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni, pour votre corps, de quoi vous le vêtirez. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que les vêtements ?

 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils n’amassent pas dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Vous-mêmes, ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?

 Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?

 Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas. 

  Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’était pas habillé comme l’un d’entre eux.

 Si Dieu donne un tel vêtement à l’herbe des champs, qui est là aujourd’hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?

  Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : “Qu’allons-nous manger ?” ou bien : “Qu’allons-nous boire ?” ou encore : “Avec quoi nous habiller ?”

  Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

 Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît.

  Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.

 


Mt 6, 24-34

Commentaires

Insouciance ?

Peut-on lire ce passage avec insouciance ? Non, la question de fond est posée : de qui tenons-nous  notre vie, notre corps ? Une question de foi.

La gratuité de la vie


Le Dieu de Jésus se soucie des oiseaux du ciel et des plantes qui ne travaillent ni ne tissent . L’inactivité des lis est le signe de la générosité et de la bonté de Dieu qui donne gratuitement la vie.

La justice du Royaume ne se manifeste pas selon la logique de notre monde : elle est miséricorde d’un Père qui prend soin même de ce qui ne travaille ni ne file, elle est cadeau à l’homme de sa vie. Même la gloire de Salomon n’égale pas la beauté du lis, ni même sa sagesse qui n’est pas de même nature que celle de Dieu.

Une question de foi


Le peu de foi des auditeurs de Jésus ne leur permet pas de croire en l’assistance souveraine de Dieu qui prend soin de l’herbe des champs.

Les disciples se soucient de nourriture, de vêtement, oubliant que Dieu se préoccupe de tout cela pour eux.

C’est le Règne de Dieu qui doit être la préoccupation première des disciples. Au lieu d’une inquiétude pour son bien-être du lendemain, chacun est invité à s’en remettre avec confiance à Dieu.

Une question de justice

Ce qui n’empêche pas que le Règne doive aussi être accueilli « sur la terre comme au ciel », et qu’il exige la justice : il exige que chacun soit reconnu et respecté, comme donné et aimé gratuitement par Dieu. Cela est vrai de la nature aussi.

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