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Centre d'enseignement de théologie à distance

Noel, le pardon (5)

Jacquelin de Montluçon, dit aussi Molisson, 1463-1505, L’adoration de l’enfant 1497  , musée des beaux arts de Lyon

Jacquelin de Montlucon

Jacquelin de Montlucon est le fils de Jean de Montluçon, tous deux chefs d’un atelier de peinture actif à Bourges de 1561à 1505.

Ils ont réalisé des panneaux sur bois et des enluminures de manuscrits. Ils sont de la même époque que Jean Colombe.

Nativité


Nous regardons ici une nativité. L’enfant est chanté par les anges venus du ciel qui lui envoie de superbes rayons d’or. « Gloria in excelsis deo » est écrit sur la banderole qu’ils tiennent dans les mains.

      Marie et Joseph entourent l’enfant. Ils sont expressifs.

      Marie est enveloppée dans une superbe cape d’un bleu profond bordée de broderies d’or coiffée d’un fragile voile blanc, elle a reconnu l’Enfant et le regardant intensément est en prière les mains jointes.

      Quant à Joseph, il étonné devant la merveille qu’est l’Enfant, les bras ouverts.

      L’Enfant est venu pour tous, des bergers s’approchent de part et d’autre de la crèche. Ce sont sans doute des portraits tellement ils sont réalistes, tant dans les visages que dans leurs vêtements.

 

Des châteaux sont représentés au lointain, juchés sur de hauts rochers, toute l’humanité sera sauvée par la venue du Messie.

 

Le texte biblique

Lecture du Psaume 66/65

 


  Acclamez Dieu, toute la terre ; +

  fêtez la gloire de son nom, glorifiez-le en célébrant sa louange.

  Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables ! En présence de ta force, tes ennemis s’inclinent.

  Toute la terre se prosterne devant toi, elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. »

  Venez et voyez les hauts faits de Dieu, ses exploits redoutables pour les fils des hommes.

  Il changea la mer en terre ferme : ils passèrent le fleuve à pied sec. De là, cette joie qu’il nous donne.

  Il règne à jamais par sa puissance. Ses yeux observent les nations : que les rebelles courbent la tête !

 Peuples, bénissez notre Dieu ! Faites retentir sa louange,

 car il rend la vie à notre âme, il a gardé nos pieds de la chute.

  C’est toi, Dieu, qui nous as éprouvés, affinés comme on affine un métal ;

  tu nous as conduits dans un piège, tu as serré un étau sur nos reins.

  Tu as mis des mortels à notre tête ; nous sommes entrés dans l’eau et le feu, tu nous as fait sortir vers l’abondance.

  Je viens dans ta maison avec des holocaustes, je tiendrai mes promesses envers toi,

  les promesses qui m’ouvrirent les lèvres, que ma bouche a prononcées dans ma détresse.

  Je t’offrirai de beaux holocaustes + avec le fumet des béliers ; je prépare des boeufs et des chevreaux.

  Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu : je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;

 quand je poussai vers lui mon cri, ma bouche faisait déjà son éloge.

  Si mon coeur avait regardé vers le mal, le Seigneur n’aurait pas écouté.

  Et pourtant, Dieu a écouté, il entend le cri de ma prière.

  Béni soit Dieu +qui n’a pas écarté ma prière, ni détourné de moi son amour !

Commentaires

Commentaire de saint Augustin

« Que Dieu nous prenne en pitié et qu’il nous bénisse ».

 

Que notre âme bénisse le Seigneur et que le Seigneur nous bénisse. Que nous bénissions le Seigneur, nous grandissons; qu’il nous bénisse, nous grandissons encore : l’un et l’autre nous sont utiles.


Nos bénédictions n’ajoutent rien à sa majesté, nos malédictions n’y dérogent en rien. Maudire le Seigneur, c’est se ravaler soi-même ; le bénir, c’est s’élever soi-même. C’est le Seigneur qui nous bénit le premier, il est juste que nous le bénissions ensuite.

[..]

Que les nations donc soient dans la joie, qu’elles tressaillent, parce que vous jugez les peuples avec justice.

[..]

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » ; en parlant ainsi, marche en toute sûreté, tressaille dans ton chemin, chante sur ta route. Ne crains point ton juge ; il a été ton Sauveur avant que tu fusses fidèle.

 

Rendons gloire à Dieu


Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains.

Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance.

Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende ;

mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde. 

Là, se trouve la demeure du soleil

Ps 18, 2-5

 


 

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