Menu

Centre d'enseignement de théologie à distance

Nativité de la Vierge

Domenico Ghirlandaio, 1449-1484), naissance de Marie, 1486/90, fresque de la chapelle Tornabuoni, sainte Marie Nouvelle, Rome

Grand peintre de la Renaissance italienne, Ghirlandaio a doté l’église de sainte Marie Nouvelle à Florence de superbes fresques dont Vasari fait l’éloge :

« Cette chapelle est considérée comme très belle, grande et agréable par la vivacité des couleurs, par l’habileté et la perfection de leur traitement sur le mur, et par le peu de retouches à sec ». « Et certainement Domenico mérite les plus grands éloges à tous égards, et surtout pour l’expression des visages, peints d’après nature, dans lesquels on pourra reconnaître les vivantes images de nombreuses personnes de qualité. »

La scène se déroule à l’intérieur d’un palais qui correspond à l’idéal architectural de la Renaissance. La nourrice, assise au pied du lit, tient entre ses bras, la nouvelle née qui a placé un doigt dans sa bouche, comme font les nouveaux-nés. La servante apporte de l’eau dans un broc pour le vider dans une bassine posée sur le dallage.

La partie la plus décorative de la chambre est une frise de putti danseurs et musiciens, pour lesquels la technique du clair-obscur sur fond bleu permet de reproduire les terres cuites émaillées que cette époque appréciait.

 

Le texte biblique

D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge.

 Avant que naissent les montagnes, + que tu enfantes la terre et le monde, * de toujours à toujours, toi, tu es Dieu.

 Tu fais retourner l’homme à la poussière ; tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »

 A tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

 Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ; dès le matin, c’est une herbe changeante :

 elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée.

 Nous voici anéantis par ta colère ; ta fureur nous épouvante :

 tu étales nos fautes devant toi, nos secrets à la lumière de ta face.

 Sous tes fureurs tous nos jours s’enfuient, nos années s’évanouissent dans un souffle.

Le nombre de nos années ? soixante-dix, quatre-vingts pour les plus vigoureux ! Leur plus grand nombre n’est que peine et misère ; elles s’enfuient, nous nous envolons.

 Qui comprendra la force de ta colère ? Qui peut t’adorer dans tes fureurs ?

Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos coeurs pénètrent la sagesse.

Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

 Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.

 Rends-nous en joies tes jours de châtiment et les années où nous connaissions le malheur.

Fais connaître ton oeuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils.

 Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, consolide l’ouvrage de nos mains.

Ps 89

 

Commentaires

Chantons la Vierge Marie, la gloire du monde :

elle est issue des hommes et elle a enfanté le Maître ;

elle est la porte du ciel, le chant des incorporels et l’ornement des fidèles.

elle est apparue ciel et temple de Dieu.

elle a détruit le mur de l’inimitié

elle a établi la paix et nous a ouvert le Royaume

elle est pour nous l’ancre de la foi, car nous avons pour défenseur le Seigneur qu’elle a enfanté.

Prends donc courage, prends courage peuple de Dieu, car Il sera vainqueur des ennemis, lui le Tout-Puissant

 

Liturgie orthodoxe, Theotokion, pour les Vêpres du samedi soir.

Partagez votre amour

Recevez notre newsletter

Saisissez votre adresse e-mail ci-dessous et abonnez-vous à notre newsletter