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Centre d'enseignement de théologie à distance

L’avent (3) : la famille de Jésus, la naissance et la présentation au temple

Raphael (1480-1520), la présentation de Jésus au temple, 1502-1503, pinacothèque du Vatican



 Au Seigneur, le monde et sa richesse, la terre et tous ses habitants !

 C’est lui qui l’a fondée sur les mers et la garde inébranlable sur les flots.

 Qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint ?

 L’homme au coeur pur, aux mains innocentes, qui ne livre pas son âme aux idoles (et ne dit pas de faux serments).

 Il obtient, du Seigneur, la bénédiction, et de Dieu son Sauveur, la justice.

 Voici le peuple de ceux qui le cherchent ! Voici Jacob qui recherche ta face !

 Portes, levez vos frontons, + élevez-vous, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !

 Qui est ce roi de gloire ? + C’est le Seigneur, le fort, le vaillant, le Seigneur, le vaillant des combats.

 Portes, levez vos frontons, + levez-les, portes éternelles : qu’il entre, le roi de gloire !

Qui donc est ce roi de gloire ? + C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ; c’est lui, le roi de gloire.

 

 

Ps 23

 

 

 

 

 

 

Le texte biblique

 Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
 selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
  Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
  Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
  Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
  Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
  Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
  « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
  Car mes yeux ont vu le salut
  que tu préparais à la face des peuples :
  lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
  Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui.
  Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction
  – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. »

Lc 2,22-35

Commentaires

Courons tous au-devant du Christ, nous qui honorons et vénérons avec tant de piété son mystère, allons tous de tout notre coeur !

 Qu’on ne voie personne étranger à la joie de cette célébration, que nul ne soit écarté de la participation aux mystères, que nul ne soit privé de la joie porteuse de lumière !

Que nul ne soit plus nonchalant devant la 
course si rapide du vieillard Siméon, que nul ne se montre plus lent que la marche d’Anne, la vieille femme !

Que personne donc ne soit absent de la course, que personne 
ne soit exclu de la procession de la lumière !

Réunissons l’éclat de nos cierges, alors nous 
manifesterons la splendeur divine de Celui qui vient; c’est de Lui que toutes choses tirent leur clarté et sont illuminées après que les ténèbres du mal aient été repoussées.

Plus encore nous manifesterons la splendeur de l’âme, avec laquelle nous devons courir à la rencontre du Christ. 

En effet, comme la Mère de Dieu, la Vierge très chaste, tient dans ses bras la véritable lumière et la porte à ceux qui gisent dans les ténèbres, de même, éclairés nous-mêmes par ses rayons et tenant en nos mains une lumière visible, hâtons-nous d’aller à la rencontre de Celui qui est la véritable lumière.

Assurément “la 
lumière est venue dans le monde” et l’a illuminé alors qu’il était environné de ténèbres, et “le Soleil Levant nous a visités d’en-haut” et a lui sur ceux qui étaient assis dans les ténèbres ; voilà le mystère que nous célébrons.

 Sermon de saint Sophrone, (530-638)

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