En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
L’endurance dans la foi en Dieu

Peintre Euphilete, vase panathénaïque, détail de la course, vers 530 av JC, Metropolitan Museum of Art
Une amphore panathénaïque
Une amphore panathénaïque est une amphore destinée à contenir l’huile d’olive offerte en récompense aux vainqueurs des jeux panathénaïques, qui étaient célébrés tous les quatre ans à Athènes. L’huile provenait de l’oliveraie sacrée d’Athéna située dans le domaine de l’Académie.
Le décor traditionnel de ces amphores comprenait d’un côté une Athéna guerrière, de l’autre la représentation de l’épreuve à laquelle avait participé le vainqueur.
Le peintre Euphilète réalisait des vases à figures noires, les dessins étant soulignés par une incision très précise.
La course à pied
La course à pied représentée ici était l’épreuve qui ouvrait les jeux.
L’amphore représente cinq coureurs nus, barbus et musclés. Les corps sont allongés, bombés et exagérés au niveau des muscles et des cuisses, les angles des bras et des jambes donnent l’impression de mouvement, d’effort et d’endurance des hommes.
Lecture de la Lettre aux Hébreux (He 10, 32-39)
Frères,
souvenez-vous de ces premiers jours
où vous veniez de recevoir la lumière du Christ :
vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances,
tantôt donnés en spectacle sous les insultes et les brimades,
tantôt solidaires de ceux qu’on traitait ainsi.
En effet, vous avez montré de la compassion
à ceux qui étaient en prison ;
vous avez accepté avec joie
qu’on vous arrache vos biens,
car vous étiez sûrs de posséder un bien encore meilleur, et permanent.
Ne perdez pas votre assurance ;
grâce à elle, vous serez largement récompensés.
Car l’endurance vous est nécessaire
pour accomplir la volonté de Dieu
et obtenir ainsi la réalisation des promesses.
En effet, encore un peu, très peu de temps,
et celui qui doit venir arrivera,
il ne tardera pas.
Celui qui est juste à mes yeux par la foi vivra ;
mais s’il abandonne,
je ne trouve plus mon bonheur en lui.
Or nous ne sommes pas, nous, de ceux qui abandonnent
et vont à leur perte,
mais de ceux qui ont la foi
et sauvegardent leur âme.
(He 10, 32-39)
Louange de l’endurance
L’auteur rappelle à ses auditeurs leur magnifique générosité à l’époque de leur conversion. A cause de leur foi ils durent subir injures et vexations, allant jusqu’à la confiscation de leurs biens. Il faut continuer, faire preuve d’endurance.
L’auteur cite le prophète Habacuc qui attendait l’impitoyable progression de l’empire babylonien. Dieu assure qu’il faut tenir dans la fidélité à Dieu qui seule permet de vivre.
Habacuc dit que le juste vivra du fait de sa propre fidélité à Dieu. Le rapport entre Dieu et l’homme est affaire de fidélité, de foi, de confiance. L’auteur souligne la part de responsabilité de l’homme, reconnu juste aux yeux de Dieu, sans ignorer la miséricorde de Dieu qui, seule, peuT rendre juste l’homme qui est pécheur.
La foi en Dieu
Les chrétiens croient que leur Sauveur vient : il est déjà là au milieu d’eux, fidèle à ceux qui l’aiment.