En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Sainte Bénédicte de la Croix, Edith Stein
Edith Stein, 1891-1942, à 20 ans
Edith Stein est née à Breslau en Prusse dans une famille juive.
A l’adolescence elle s’éloigne de toute croyance religieuse.
A vingt ans, avec l’aide de sa mère, elle obtient la rare autorisation pour une femme d’entreprendre des études à l’université de Breslau. Elle cherche la vérité dans des études de psychologie puis rencontre le philosophe Edmund Husserl (1859-1938), le fondateur de la phénoménologie.
Elle s’intéresse particulièrement aux question concernant les femmes, milite pour le droit de vote des femmes (qui est obtenu en 1919 en Allemagne, en 1944 en France), et dénonce l’antisémitisme ambiant.
Edith Stein est la première femme devenue docteur en philosophie en Allemagne, et publie plusieurs ouvrages en faveur d’un changement de mentalité envers les femmes universitaires
En 1921 la lecture de l’autobiographie de sainte Thérèse d’Avila met fin à une longue période de combats intérieurs ; elle reçoit le baptême le 1er janvier 1922.
Elle rentrera au Carmel en 1933 et mourra le 9 août 1942 au camp d’Auschwitz
Le texte biblique
« Alors, le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux.
Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes :
les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile.
Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent.
Au milieu de la nuit, il y eut un cri : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.”
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe.
Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.”
Les prévoyantes leur répondirent : “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.”
Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !”
Il leur répondit : “Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.”
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.
Mt 25 1- 13
Commentaires
« Seigneur, que les vagues sont hautes, que la nuit est obscure ! Ne voudrais-tu pas l’éclairer pour moi qui veille solitaire ? Tiens fermement le gouvernail, garde confiance et reste calme. Ta barque a du prix à mes yeux, je veux la mener à bon port. Garde bien sans défaillance les yeux fixés sur le compas. Il aide à parvenir au but à travers nuits et tempêtes. L’aiguille du compas de bord frémit mais se maintient. Elle te montrera le cap que je veux te voir prendre. Garde confiance et reste calme : à travers nuits et tempêtes la volonté de Dieu, fidèle, te guide, si ton cœur veille. »
in « Edith Stein, Malgré la nuit », ’la tempête’, Editions du Carmel, Cerf, Solem, 2002
– Le cetad a proposé un article “art et méditation” sur la parabole des vierges sages et des fierges folles , voir ici
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