En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
avent 3 : Voici votre Dieu, une promesse de lumière et de bonheur
Raoul Dufy, 1877-1953, La Fee électricité, det, 1936/37, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Raoul Dufy a reçu pour l’Exposition internationale de 1937 la commande de décorations monumentales, notamment celle du mur légèrement courbe du hall du Palais de la Lumière et de l’Electricité.
Il se plie au programme du commanditaire et raconte la Fée Electricité en s’inspirant entre autre du « De rerum natura» de Lucrèce (env 98-54), long poème décrivant le monde selon les principes d’Epicure (342 av JC-270 ap JC).
Il fallait mettre en valeur le rôle de l’électricité et le rôle social de premier plan joué par la lumière électrique.
La composition de 600m2 déploie sur deux registres principaux l’histoire de l’électricité et de ses applications, depuis les premières observations jusqu’aux réalisation techniques les plus modernes.
Au centre les dieux de l’Olympe sont opposés aux générateurs d’une centrale électrique.
Iris, messagère des dieux, vole dans la lumière, au-dessus d’un orchestre et des capitales du monde. La « fée » électricité est magique, elle a révolutionné notre monde, en lien avec la mythologie évoquée par Dufy, elle devient une sorte de « don du ciel »
Le psalmiste qui écrit cette prière est loin de chez lui, rien n’a plus de sens pour lui, tout lui est hostile. Qui va le relever ? Que faire si l’obscurité ne se lève pas ? Se cacher ? Rester pétrifié ? Ou bien les yeux écarquillés se risquer à avancer ? Mais cela peut comporter des risques, se tromper de chemin, être trop fatigué pour aller jusqu’au bout….
Reste l’espoir, l’espérance en Dieu, notre Sauveur qui précède et attend celui qui le cherche.
Le texte biblique
Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause contre un peuple sans foi ; de l’homme qui ruse et trahit, libère-moi.
C’est toi, Dieu, ma forteresse : pourquoi me rejeter ? Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ?
Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure.
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu !
Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
Ps 42
Commentaires
La lumière est douce, dit l’Ecclésiaste, ~ et c’est bien bon de contempler le soleil visible avec les yeux de notre corps. ~ Car si la lumière disparaissait, le monde n’aurait plus d’aspect, et la vie serait sans vie. Et c’est pourquoi Moïse, le contemplateur de Dieu, a dit jadis : Dieu vit que la lumière était bonne. ~ Mais nous devons penser ~ à la grande, véritable et éternelle lumière qui éclaire tout homme venant dans ce monde, c’est-à-dire le Christ, le Sauveur du monde et son Rédempteur. Après s’être fait voir aux prophètes, il s’est fait homme et il est allé jusqu’aux extrémités de la condition humaine, ce qui fait dire au prophète David : Chantez à Dieu un psaume pour son nom, frayez la route à celui qui monte au couchant : son nom est « le Seigneur », bondissez de joie devant sa face. ~
L’Ecclésiaste a donc dit que la lumière était douce ; il a prédit qu’il serait bon pour nous de voir de nos yeux le soleil de gloire, c’est-à-dire celui qui a dit, au temps de sa divine incarnation : Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. Et encore : Voici le jugement : la lumière est venue dans le monde. ~
Saint Grégoire d’Agrigente, 559-592, Commentaire de l’Ecclésiaste