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Centre d'enseignement de théologie à distance

La tempête

Rembrandt, 1606-1669, la tempête sur le lac de Galilée, 1633, Isabella Gardner Museum

Ce tableau est le seul tableau de Rembrandt situé dans un environnement aquatique. On a dit qu’il s’était représenté parmi les disciples, il s’agirait du personnage qui regarde le spectateur.

Rembrandt decrit magistralement une forte tempête, les vagues qui submergent le bateau qui paraît inondé. Les disciples sont effrayés par les forces de la nature. Jésus est à l’arrière dormant tranquillement. Ils le réveillent, l’appellent au secours pour les sauver du péril.

Lui, leur reprochera leur manque de foi et commandera aux vents de se calmer.

Rembrandt décrit la scène de la tempête, sombre et effrayante, mais la lumière est forte sur le bateau, c’est elle qui nous dit de ne pas avoir peur. Le bateau, malgré l’obscurité, les vagues, la peur, avance vers la lumière.

Beau message d’espérance que nous laisse Rembrandt.

Le texte biblique

 Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.

Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.

 Les disciples s’approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »

 Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.

Les gens furent saisis d’étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

Mt 8,23-27

Commentaires

La tempête est forte, Matthieu parle de « séisme ». Ce terme revient dans son Evangile au moment où Jésus expire, et lorsque les femmes arrivent au tombeau. Le tremblement de terre indique donc chez Matthieu l’intervention de Dieu qui fait surgir de la mort un monde nouveau, une création nouvelle.

C’est l’expérience que, sur le lac, font les disciples qui ont suivi Jésus. Ils affrontent une épreuve cruciale.

La mer dans la Bible est le symbole du mal, la résidence des puissances démoniaques

La barque va sombrer, alors les disciples appellent Jésus au secours, « Seigneur, sauve-nous ! », prière qui revient dans nos liturgies.

Jésus reproche le manque de foi de ses disciples puis affirme sa puissance sur les éléments en furie.

Jésus, debout, relevé, ressuscité, maîtrise les vents, la mer et ramène la paix : un grand calme.

Les disciples ont bien fait preuve de foi, ils ont pris la mer avec Jésus. Mais vite ils sont submergés par la peur, il ont besoin que Jésus réveille leur foi.

On a comparé cette barque à l’Eglise, qui, dans la tempête, ne peut que crier « Seigneur, sauve-nous », et doit garder la foi.

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