En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Présentation de la Vierge Marie
Benjamin West, 1738 – 1820 Jésus guérissant les malades dans le temple, 1811, Hôpital de Pennsylvanie
Benjamin West est un peintre américain de la fin du 18e siècle, qui exécuta spécialement des portraits de la haute société de Philadelphie. D’origine modeste, certains de ses clients lui offrirent un séjour d’études en Europe, en Italie puis à Londres. Il se spécialisa alors dans la peinture d’histoire.
A Londres où il séjourna jusqu’à sa mort, il reçut des commandes de peinture religieuse.
Ainsi au début du 19e siècle commence une série d’œuvres religieuses à grande échelle, dont ce Jésus guérissant les malades dans le temple, qui devait être offert à l’hôpital de Pennsylvanie à Philadelphie.
Jésus brillant domine la scène, la foule est nombreuse, mouvementée. Ainsi bon nombre de disciples restent en dehors de la salle du temple. Ce qui importe pour lui sont ceux qui le suivent, le regardent, s’efforcent d’écouter sa Parole, de la mettre en pratique .
Le texte biblique
Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Mt 12,46-50
Commentaires
Ce passage conclut le discours de Jésus aux scribes et aux pharisiens qui ont du mal à le comprendre et qui s’inquiètent.
Jésus cherche à définir ses disciples, ceux de tous les temps, comme ceux qui font la volonté du Père selon l’enseignement du Sermon sur la montagne.
Par sa parole Jésus constitue une nouvelle famille. Jésus parle d’une nouvelle fraternité, constituée non plus autour des liens du sang, mais autour de la volonté de son Père qui est aux cieux.
Si la parole de Jésus paraît dure aux siens, ce n’est pas qu’il rejette la famille en tant que telle, mais qu’il lui ouvre un horizon infini d’accueil et de reconnaissance mutuelle. Et l’ouverture reste pour chacune de nos familles, personnelles et ecclésiales, l’acte le plus difficile à vivre…..
Ce que veut dire exactement cette expression sera précisé par la suite, dans les discours où Jésus s’exprimera en paraboles : il faudra y entendre le mystère du Royaume des cieux tel que Jésus le proclamera.