En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
l’Avent : saint Joseph, l’adoptant silencieux (2)
Marko Ivan Rupnik, né 1954, L’Annonciation à Joseph, det de mosaique de la chapelle des sœurs de la Charité de saint Vincent de Paul, Fiume, Croatie, 2008
2e semaine de l’avent :
La filiation adoptive
Saint Joseph, cher saint Joseph.
Au soir de ce 8 décembre où nous fêtons l’Immaculée,
Marie, la « Toute Sainte » que Dieu vous a donnée pour épouse,
je veux vous dire merci.
Merci de l’avoir aimée et servie.
Nous rendons grâce à Dieu pour l’exemple que vous nous offrez :
une présence forte et discrète, qui apporte plus que beaucoup de paroles.
Merci de votre attention et de votre affection pour Jésus, au long de son enfance
et de sa jeunesse.
Merci pour tout ce qu’il a reçu de vous. Vous l’avez aidé à grandir devant Dieu,
à apprendre un métier, à devenir lui aussi un homme solide.
Souvent, je vous compare à un chêne, auprès duquel cet enfant, comme une jeune pousse, s’est développé et fortifié, Lui, notre Sauveur, la lumière des nations, la gloire de son peuple, Israël (cf. Luc 2, 32).
Quand l’Evangile parle de vous, il dit simplement : « Joseph était un homme juste » (Mat 1, 19). Et, dans le langage de la Bible, juste veut dire saint.
Merci encore d’avoir écouté, prié et mis en pratique la Parole de Dieu.
Merci pour votre foi limpide, pour votre vie de travail et de service.
Aidez les jeunes réunis, ce soir, dans la Basilique de Fourvière,
Eclairez aussi tous les autres jeunes de notre diocèse
et de la grande famille de l’Eglise.
Montrez-leur comment garder ou retrouver le goût d’une existence pure, joyeuse, droite, sérieuse, active et paisible.
Aidez-les aussi, à mener une vie où la prière, le silence et la louange aient une belle place,
à se former et à se qualifier pour prendre de vraies responsabilités dans la société,
pour y donner le témoignage de leur foi et répandre la joie de l’Evangile.
Saint Joseph, MERCI et priez pour nous tous.
Le texte biblique
Commentaires
« A cette plainte de Marie : voici que nous vous cherchions votre père et moi, fort affligés, Jésus répond : Ne saviez-vous pas qu’il faut que je sois occupé aux affaires de mon Père ?
Il ne voulait point laisser croire qu’il était leur fils sans qu’il fût en même temps le Fils de Dieu.
En effet, le Fils de Dieu est toujours le Fils de Dieu, et c’est lui-même qui avait créé ses parents .Mais il était fils d’homme dans le temps, né d’une vierge sans le concours de l’homme, et il avait toutefois un père et une mère.
Comment le prouvons-nous ? Vous avez entendu Marie lui dire : «Voici que nous vous cherchions, votre père et moi, fort affligés. »
Sermo LI, 10,17
Saint Augustin (354-430)