En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Pâques 2011
Icône de la résurrection, 17e, Russie
Jésus ressuscité, tend la main, Il accueille tout homme.
Sur cette icône les deux moments de « La Descente aux Limbes » puis de « La Résurrection du Christ » sont exprimés en deux registres superposés figurant, en haut, la Résurrection du Christ entouré d’apôtres, de rois, de prophètes et d’anges et en bas, la descente aux Enfers.
Dans la partie inférieure, le Christ pose les pieds sur les vantaux brisés des portes des Enfers. Il manifeste sa victoire en écrasant la tête de Hadès roi des Enfers, personnifié sous les traits d'un diable grimaçant.
Le Christ vainqueur incline la tête vers Adam, et lui tend la main pour le sortir du tombeau et le sauver de la mort. Adam, agenouillé, lui donne la main et le regarde
de l'autre coté Eve, la mère de tous les vivants, sort également de sa tombe, enveloppée de son maphorion (Voile couvrant la tête et les épaules de la Vierge ou des saints. ) rouge vif, et baise la main gauche du Christ.
Derrière le Christ, on reconnaît Moïse tenant les tables de la Loi, ainsi que David avec sa lyre et Salomon, les ancêtres du Christ, tous deux couronnés et vêtus de leurs habits royaux ainsi qu’une foule d’hommes symbolisés sur cette icône par le seul cercle supérieur de leurs auréoles.
Le texte biblique
nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c'est dans sa mort que nous avons été baptisés.
Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts.
Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne.
Nous le savons : l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que cet être de péché soit réduit à l'impuissance, et qu'ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscité d'entre les morts, le Christ ne meurt plus ; sur lui la mort n'a plus aucun pouvoir.
Car lui qui est mort, c'est au péché qu'il est mort une fois pour toutes ; lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant.
De même vous aussi : pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ.
Rm 6,3b-11
Commentaires
Jean Climaque
26e degré, § 143
Celui qui passa trois nuits dans la terre est revenu pour toujours à la vie.
Et celui qui a été victorieux à trois heures différentes ne mourra jamais
les trois heures différentes seraient les trois âges de la vie humaine, jeunesse, maturité », vieillesse. Il pourrait aussi s'agir des trois vices capitaux d'intempérance, d'avarice et de vaine gloire qui sont les racines de tous les autres.