En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 24 janvier

Evangile d'Otton III, vers 996, bibliothèque nationale de Vienne
« Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vient à la tombe très tôt le matin, quand il fait encore noir, et elle voit que la pierre a été retirée du tombeau. Alors elle part en courant et arrive chez Simon-Pierre et l’autre disciple que Jésus aimait. Et elle leur dit : « Le Seigneur a été enlevé de la tombe et nous ne savons pas où on l’a mis. »
Pierre sort aussitôt avec l’autre disciple, et ils vont à la tombe. Ils courent tous les deux, et l’autre disciple, qui court plus vite, arrive avant Pierre à la tombe. Là il se penche et voit les linges tombés à plat, mais il n’entre pas. Pierre arrive alors derrière lui et pénètre dans la tombe ; lui aussi voit les linges posés à plat. Le suaire qui enveloppait la tête n’est pas posé avec les linges, mais à part : il est roulé à un autre endroit. Alors entre l’autre disciple, celui qui est arrivé le premier à la tombe ; il voit et il croit. 9 C’est qu’ils n’avaient pas encore compris l’Écriture : « il fallait » qu’il ressuscite d’entre les morts ! »
Jn 20,1-9
Le texte biblique
Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
La crainte gagnait tout le monde : beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les apôtres.
Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis et mettaient tout en commun.
Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun.
Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au Temple ; ils rompaient le pain à domicile, prenant leur nourriture dans l'allégresse et la simplicité de coeur.
Ils louaient Dieu et trouvaient un accueil favorable auprès du peuple tout entier. Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut.
Ac 2, 42-47
Commentaires
Le 7e jour de la semaine de l'unité des chrétiens nous reporte au-delà de ces quatre éléments d’unité : lorsque l’Église de Jérusalem proclame joyeusement la résurrection, même alors qu’elle endure la souffrance de la croix. La résurrection de Jésus est pour les chrétiens de la Jérusalem actuelle une espérance et une force qui les rend capables de demeurer constants dans leur témoignage, et de travailler pour la liberté et la paix dans la Cité de la paix.