En lien avec l'Institut Catholique de Paris et la Conférence des Évêques de France
Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 22 janvier
Le Caravage 1571-1610, Le souper à Emmaus 1601, Londres, National Gallery
« Comme il était à table avec eux, il prit le pain, il le bénit et, après l’avoir rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais lui déjà était devenu invisible à leurs yeux. Ils se disaient l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous quand il nous parlait sur le chemin et nous expliquait les Écritures ? » Lc 24,30-35
Le texte biblique
Ils étaient assidus à l'enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières.
La crainte gagnait tout le monde : beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les apôtres.
Tous ceux qui étaient devenus croyants étaient unis et mettaient tout en commun.
Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun.
Unanimes, ils se rendaient chaque jour assidûment au Temple ; ils rompaient le pain à domicile, prenant leur nourriture dans l'allégresse et la simplicité de c_ur.
Ils louaient Dieu et trouvaient un accueil favorable auprès du peuple tout entier. Et le Seigneur adjoignait chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut.
Ac 2, 42-47
Commentaires
Le 5e jour de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, porte sur le troisième aspect de l’unité : la fraction du pain, qui nous rassemble dans l’espérance. Notre unité s’étend au-delà de la sainte communion ; elle doit comporter une attitude droite sur le plan de la vie morale, de la personne humaine et de l’ensemble de la communauté. L'Église de Jérusalem appelle les chrétiens à s’unir dans « la fraction du pain », car une Église divisée ne peut s’exprimer avec autorité sur les questions de justice et de paix.